Lettre du Grand Maître de France
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Lettre du Grand Maître de France
Lettre du Grand Maître de France
Heraklius a écrit:Peuple de France,
Je prend la plume aujourd'hui pour vous annoncer ma démission de ma charge de Grand Maître de France.
Depuis maintenanant quelques temps je fut frappé de dysentrie (du moins, c'est que prétendent ces charlatants de médecins) et de fortes fièvres. Malgré toutes les médications que ceux-ci m'ont administrés, force est de constater que je ne peux plus assurer pleinement mes fonctions aux seins des institutions royales. Les médecins ne me laissant guère d'espoir dans un éventuel rétablissement.
Durant tout le temps de mon mandat, je me suis efforcé de faire croitre les institutions royales, de bâtir un véritable pouvoir royal afin de donner une constistance à ce qu'on appelle pudiquement "le Royaume de France", de faire de la Nation de France, une nation digne de ce nom, d'où jaillira dans les siècles à venir les lumières sur toute l'Europe et sur le monde. De le faire avec équité et justice, avec plus ou... moins de succès.
Ne voulant pas que ce qui fut fait ne tombe dans la décripitude à cause de mon infortune, j'ai fait en sorte aux cours de ces dernières semaines de transférer mes pouvoirs à une personne qui prendra le relais, le temps que Nostre Roy Bien Aimé, SM Levan III de Normandie, Roy de France par la grâce de dieu, ne confirme la nomination de celui-ci ou nomme un nouveau Grand Maître de France qui aura en charge l'administration du Royaume de France.
Ce lourd fardeau reviendra donc à Juliano di Juliani, duc du Berry-Champenois, dit Juju.
J'ai tout confiance en cet homme, en sa sagesse, sa probité, et suis intimement convaincu qu'il fera honneur à sa charge, afin qu'il continue la tâche qui me fut occtroyé par SM Levan, de faire du Royaume de France une réalité et non pas une fiction.
A présent, je vous quitte et rend les armes.
Pour mon dernier combat, je n'en aurai point besoin. Seul ma conscience me servira de bouclier lorsque sera venu le temps de la pesée de mes actes durant l'existence que je mena ici bas.
A tout ceux que j'ai rencontré au court de cette existence, amis comme ennemis, je vous remercie pour les instants que nous avons partagés.
A mes amis, je vous dis: ne pleurez pas, car je resterai, si pas par le corps, tout du moins en esprit, parmis vous.
A tous, je vous dis:
Aurevoir.
Héraklius des Héraclides,
Prince de Noailles,
Comte de Monbazillac,
Vicomte de Monboissier,
Pair de France,
Grand Maître de France.
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